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Agence minimal

2016-04-19 00:00 / Par Minimal

Minimal sur la première page du Grenier

AGENCE MINIMALE, PUB NUMÉRIQUE MAXIMALE

 

Alors que plusieurs agences – et même l’association qui les représente! – fuient l’appellation publicité comme si c’était la peste, une boîte numérique en revendique haut et fort l’appartenance. Pub et numérique, mariage de raison ou passion? Écrit par Normand Miron, miron & cies | Photo Donald Robitaille

 

Duo. Vous avez tous deux commencé votre carrière au tournant du siècle chez ce qui s’appelait alors Cossette interactif. Vous étiez aux premières loges pour assister aux tiraillements entre la publicité traditionnelle et ce crieur de fête – aujourd’hui, sur dirait élément disrupteur – qu’était le numérique. Ou, vous vous présentez comme agence de publicité numérique. N’est-ce pas un peu anachronique de la part de deux ouébeux de la première heure?

 

David-Alexandre: Oui, mais non! 😉 Historiquement, ceux qui font partie de la vague numérique prouvent la technologie, pas de la publication. Mais PE et moi, sur un pub en pub numérique. Pas en pub, pas en numérique. En pub numérique.

 

Pierre-Emmanuel: Le modèle d’agence, c’est une école et une culture qu’on adore. On aime son accompagnement, conseil, création, relation avec les clients. Ce qui me semble incontournable de nos jours pour un client désormais appelé à travailler sa marque sur et hors Web.

 

Tu comme raison. L’expression de la publicité s’est diversifiée avec le temps et le numérique déborde du ouèbe. Les médias sociaux, l’activation, les cascades et les vidéos virales, c’est encore juste de la pub. Mais pourquoi pas tout simplement d’agence numérique, alors?

 

DA: Pour nous, agence numérique, ça sonne trop technologie, trop backend, etc … Sur l’importance de ce volet – et sur le fait -, mais ce qui nous allume, c’est de faire vivre une marque dans son écosystème numérique.

 

Donc, vous ne faites pas de télé, de panneau, de radio?

PE: En fait souvent, mais honnêtement, on trouve ça ben facile! (RIRES)

 

Les gens ont une connaissance minimale de votre agence. Parlez-m’en un peu.

PE: Minimal a dix ans. Mais sa naissance remonte à une vingtaine d’années. Le jour, je bossais chez Cossette. Le soir, je faisais des flyers pour des clubs, des raves, des DJ, le monde de la musique techno me passion nait. Et c’était un refuge. Travailler sur Bell, c’est le plaisir, mais les normes graphiques, ça tue la créativité. À un moment donné, je suis allé travailler à Taiwan. Homme, j’étais Chef des Arts, je faisais des télés … en chinois !!! Et on travaillait tous les soirs jusqu’à 23 h … À mon retour, j’ai pigé un brin, mais je n’étais pas heureux. Trop de réunions, trop de discussions; je ne produisais plus. À 31 ans, sans trop réfléchir, je suis lancé à mon propre compte. Plus besoin de moi battre à l’interne! 😉

 

Et Minimal est une agence de publicité numérique dès le début?

 

PE: Pendentif sept ans, c’était surtout une boite de design numérique. Quand DA s’est joint à nous, ça s’est resserré sur le pub numérique.

 

DA: PE et moi, on travaille directement avec les clients. Ça enlève des intermédiaires – qui coûtent cher aux clients, pour souvent pas grand-chose – et cela permet à ceux qui avaient accès direct au niveau supérieur. On aime ça être proche des clients, de leurs problématiques.

 

PE: Il était un temps où tout était concentré sur les sites Web. Sur fonctionnait donc en projet: un gros coup, puis bye-bye. Comme la gestion de la marque numérique est maintenant une affaire continue, ça nous permet d’aller chercher des mandats qui se poursuit dans le temps. Ça va donc une meilleure connaissance du client et ça nous rendons les meilleurs, agence comme client. Certains clients sont avec moi depuis 20 ans.

 

Perspectives d’avenir?

DA: Ces temps-ci, on voit beaucoup d’agences québécoises intégrer de gros réseaux internationaux. Nous, on voit

ça comme une opportunité: on pense qu’une agence ne peut plus être elle-même à partir du moment où elle se fait avaler. On n’est pas à vendre. On veut juste deve- nir une agence québécoise importante. Indépendante.

 

PE: Toutes les agences se font acheter.

Ou bien, elles se battent pour être «différent». Je trouve qu’au fond, sur oublie les clients là-dedans. Moi, mon obsession, c’est que tout le monde soit satisfait. J’ai juste le goût de faire de la belle prod, de moi faire du plaisir avec une belle bande avec qui je m’entends bien. Et donner du f ***** g bon service!

 

Du f **** g de gros bon sens, je trouve! (RIRES)

 

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